Jandelewat
3 min readMar 29, 2021

REGISTER cette quê Algérie : le journaliste Khaled Drareni, symbole de la liberté d’expression, sera jugé à nouveau Dans cette quête

Dans cette quête du Graal — une majorité de 61 députés pour former un gouvernement –, Benjamin Netanyahu compte sur des alliances avec des formations religieuses et, nouveauté, avec l’extrême droite. De son côté, Yaïr Lapid table sur une entente avec des partis de gauche, du centre mais aussi de droite déçus par le Premier ministre.

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“La Cour suprême annule la décision. Le pourvoi [en cassation] de la défense a été accepté, donc Khaled Drareni sera rejugé”, a indiqué à l’AFP un de ses avocats, Me Abdelghani Badi.
“J’espère que lors de ce nouveau procès, il n’y aura pas de pressions sur la justice, comme cela a été le cas auparavant”, a ajouté Me Badi.
Lors du procès, en septembre, le collectif des avocats de Khaled Drareni avait fustigé “la pression [du pouvoir exécutif] sur les juges qui sont mis sous influence”.
Incarcéré en mars 2020, le journaliste indépendant de 40 ans a bénéficié d’une mesure de grâce présidentielle le mois dernier en faveur de détenus du mouvement pro-démocratie du Hirak. Il est depuis en liberté provisoire.
Le directeur du site d’information Casbah Tribune, et correspondant en Algérie pour la chaîne francophone TV5 Monde et pour Reporters sans frontières (RSF), avait été condamné le 15 septembre à deux ans de prison ferme pour “incitation à attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale”.
Un verdict d’une sévérité sans précédent à l’encontre d’un journaliste ce qui a indigné ses confrères et suscité une campagne de soutien bien au-delà des frontières de l’Algérie.
Khaled Drareni avait été arrêté à Alger le 7 mars 2020 alors qu’il couvrait une manifestation du Hirak, le soulèvement populaire qui secoue l’Algérie depuis plus de deux ans.
Or, selon les projections revues au cours de la nuit, le bloc Netanyahu et celui de son rival Yaïr Lapid, qui compte sur des résultats plus forts qu’anticipés de la gauche, obtiendraient un peu plus d’une cinquantaine de sièges chacun. D’où l’importance pour Benjamin Netanyahu de rallier l’appui de Naftali Bennett, désormais considéré comme le nouveau “faiseur de roi” d’Israël, pour espérer former un gouvernement de droite./
“Nous comprenons que le poids de la responsabilité pèse sur nos épaules (…) Ce pouvoir que vous m’avez donné, je vais l’utiliser en suivant un seul principe : ce qui est bon pour Israël, ce qui est bon pour les citoyens d’Israël”, a réagi dans la nuit Naftali Bennett. “Le temps est venu de panser les plaies, de dépasser les clivages”, a-t-il ajouté laissant encore planer le mystère sur ses intentions de joindre une coalition pro ou anti-Netanyahu, voire de tenter de rallier autour de lui une alternative à ces deux camps.
Après trois scrutins rapprochés, les analystes s’attendaient à une sorte de “fatigue électorale”. Ils n’ont pas eu tort : la commission électorale a évoqué un taux de participation de 67,2 %, en baisse de 4,3 points depuis le dernier scrutin en mars 2020. Les résultats complets seront dévoilés vendredi.
Le résumé de la semaine
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Suivront les fêtes de Pessah, la Pâque juive, puis le président Reuven Rivlin demandera aux nouveaux élus de choisir un candidat susceptible de rallier une majorité de sièges pour diriger le prochain gouvernement.
Netanyahu joue sa survie politique
Benjamin Netanyahu, inculpé de corruption dans une série d’affaires et dont le procès doit se poursuivre après les élections, jouait sa survie politique dans ce scrutin. Le parti centriste “Bleu-Blanc” de son ex-rival Benny Gantz, avec qui il était arrivé au coude-à-coude lors des trois derniers scrutins, est crédité de seulement sept à huit sièges.
Le Premier ministre sortant avait mené sa campagne en mettant en avant l’intense effort de vaccination contre le Covid-19 ayant permis au gouvernement d’administrer deux doses à près de 50 % de la population et de rouvrir des secteurs de l’économie ces dernières semaines.